-"Cométiques de l'ennemi" :
c'est à une conversation que nous assistons, échangée entre deux hommes dans la salle d'attente d'un aéroport. Jérôme Angust y est abordé par un inconnu, Textor Texel. Ce dernier, malgré la fraîcheur qui l'accueille, s'incruste auprès du premier et commence à lui raconter sa vie : son meurtre par procuration d'un camarade de classe, jadis, son goût de la nourriture pour chats, son viol d'une jeune femme dans un mausolée du cimetière Montmartre puis son assassinat, des années plus tard. Aucune confidence ne sera épargnée à notre homme d'affaires, ni les faits ni leurs motifs, sans oublier les démêlés intérieurs de son raseur avec la foi religieuse, puis cette maladie de la culpabilité qui semble préexister chez lui à toutes les monstruosités dont il dresse le catalogue, jusqu'à son interprétation du jansénisme… "Quand on est destiné à devenir un coupable, il n'est pas nécessaire d'avoir quelque chose à se reprocher. La culpabilité se fraiera un passage par n'importe quel moyen.
<<< J'ai du le lire à deux fois tellement j'ai été surprise: ( Pour le savoir faut le lire :p)>>>